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6 conseils avant d’acheter un fauteuil seconde main

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Fauteuil seconde main

Voici quelques conseils que je partage avec vous si vous désirez acquérir un fauteuil seconde main ou vous lancer dans la transformation de  fauteuils.

  • Fiez-vous à vos coups de coeur. Que ce soit pour la forme, la qualité, le tissus, il faut d’abord que la chaise vous plaise. Sur l’image du haut, le fauteuil était impeccable. Aucune usure du tissus merveilleux en  velours;
  • N’achetez pas sur un coup de coeur (oui je sais, je viens de vous dire le contraire). Mais après avoir eu un coup de coeur, validez quand même certaines choses comme la qualité du rembourrage. Transformer une chaise ou un fauteuil c’est bien, mais se lancer dans le rembourrage est une autre histoire. Alors avant d’acheter, à moins d’être un expert en matière de rembourrage, assurez vous que vous êtes confortable assis;
  • Vérifiez la qualité du tissus. Si bien, sûr, vous avez craqué pour le beau tissus et que vous ne désirez pas le changer, assurez-vous qu’il n’y a pas de trous et que les taches peuvent partir au lavage.
  • Inspectez la solidité. Une chaise branlante demandera plus de travail qu’une chaise solide. Par contre, si le travail ne vous fait pas peur, plus la chaise sera en mauvais état, moins chère elle sera;
  • Vérifiez la propreté. Si vous achetez d’un particulier chez qui c’est propre, il y a moins de doute à y avoir que pour un meuble trouvé aux puces. Et justement, vous ne voulez pas ramener ces petites bestioles dans votre foyer. Faites donc très attention quand vous acheter des meubles avec tissus. Pour ma part, je les laisse dans le garage et dès que je rentre un meuble dans la maison, je le lave et le désinfecte.
  • Enfin, sachez ce que vous planifiez faire du fauteuil que vous achetez. Avec un plan de match, il risque moins de finir oublié au sous-sol pendant des années.

3 Bonnes Raisons de Magasiner en Friperie

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La friperie, contrairement aux puces ou organismes de charité, tient des vêtements triés sur le volet. Une bonne friperie s’assure que les vêtements soient propres et n’offre que des morceaux en parfaite condition.
 
Les vêtements proviennent souvent de consignes de clientes qui laissent leurs trucs en boutique et retirent un pourcentage de la vente.
 
Les propriétaires de friperie vont aussi faire la chasse aux aubaines dans les puces et organismes caritatifs. 
 
Les vêtements risquent d’être un peu plus chers qu’aux puces, mais l’expérience de magasinage est assurément plus agréable.
 
1. C’est écologique
 
Quand on regarde l’énorme quantité de vêtements des magasins à grandes surfaces, on se désole de voir tous ces vêtements fabriqués à la tonne à grand coûts écologiques.
 
Par exemple,
     
     « pour un seul T-shirt en coton, il faut 300g de fil de coton. Et pour obtenir 300 grammes de fil de coton il faut produire 1.3 kilos de fibres de coton, ce qui représente 28 arbustes et 14 m² de terre. Le coton américain, génétiquement modifié à 90 %, nécessite des quantités énormes d’eau, pesticides et insecticides. Planté, traité et récolté avec le recours de machines toujours plus perfectionnées limitant le recours à la main d’œuvre au strict minimum.
 
A noter également que le marché mondial du coton est un des plus concurrentiel et inégal. Les grands pays, promoteurs d’une agriculture intensive (Etats-Unis et Chine pour ne pas les mentionner), subventionnent leurs exportations de coton. Les petits pays (Africains en particulier), où subsiste une agriculture familiale, font les frais de ces politiques. » (source: muudana.com)
 
Si vous désirez obtenir plus d’information sur la fabrication d’un t-shirt, du début à la fin. Je vous suggère Planet Money Makes A T-Shirt. Vous ne verrez plus jamais l’achat de vêtements de la même manière.
 
Si vous vous sentez concerné par l’environnement,  le shopping en friperie s’avère une excellente alternative.
 
2. C’est économique
 
 
On se désole souvent de la qualité ou du prix assez coûteux de certains morceaux dans les boutiques traditionnelles.
 
De plus, quand on sait que même pour les lignes de vêtements  haut de gamme, on fait souvent affaire à la Chine, l’Inde ou le Mexique, c’est un peu moins encourageant de se payer le grand luxe. De fait, il est de plus en plus difficile de trouver des fabriquants locaux dans le monde de la mode.
 
Même si c’est souvent plus ardu de trouver des vêtements de designer dans les friperies, c’est possible. On y trouve par contre, des vêtements de qualité à une fraction du prix des boutiques. Il s’agit d’y aller assez fréquemment et de bien chercher.
 
De plus, les propriétaires de friperies font souvent du très bon travail pour dénicher les beaux morceaux qu’ils vous offrent. Ainsi, vous n’avez pas à écumer les puces et sous-sol d’églises pour vos achats.
Il s’agit de trouver les commerçants qui vous offriront cette qualité, et de leur rester fidèles.
 
 
3. C’est chouette!
 
Une visite en friperie peut s’avérer une vraie chasse au trésor. En chinant , j’ai trouvé des vêtements de grande qualité en pure soie, ou des souliers designer italien en cuir.
 
Voici queques unes de mes trouvailles disponibles à la boutique la friperie: Les Rescapés
 
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À force de fouilles, je suis tombée sur ce magnifique top de la grande marque Escada. 100% soie, dans les tons de marine, noir et blanc. Impeccable. Pour le prix que j’ai payé, je peux le revendre à 25$ au lieu des 300$ qu’une boutique régulière en demanderait.
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Une autre belle trouvaille 100% soie. Celle-ci se vend aussi à une fraction du prix de sa réelle valeur, soit à 20$.
 
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Ces jolis souliers italiens sont en vente à 10$ chez Les Rescapés, au lieu des 120$ demandés en boutiques.
 
Alors, vous ai-je convaincues d’aller fureter dans les friperies près de chez vous? Je vous garantis que vous ne le regretterez pas.
 
Si vous avez trouvé de petits trésors de votre côté, montrez-les nous et partagez vos bonnes adresses!
Sophie
Les Rescapés

10 objets à acheter en brocante

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Les brocantes, on aime ou on déteste, mais si on aime, cela peut vite devenir une drogue dont on ne peut se passer. Pour éviter que la maison se remplisse d’objets inutiles, il faut donc se discipliner un peu.

Dans un prochain billet, je mettrai l’accent sur ce qu’il ne faut pas acheter, mais aujourd’hui, on y va pour les trouvailles auxquelles il est permis de succomber!

  1. Les abat-jour
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Si trouver de belles bases de lampes est assez facile, il n’en est pas de même pour les abat-jour. Difficile d’en dénicher qui ne soient pas trop abîmés. Si vous en voyez de beaux modèles qui pourraient s’agencer avec une base que vous avez déjà, c’est un bon achat.

Pour les plus audacieux, il est possible de recouvrir un abat-jour ou de le repeindre s’il est jauni. Pour ma part, j’ai cumulé un grand lot d’abat-jour et j’en ai toujours un en réserve lorsque j’achète une jolie base de lampe. J’avoue que cela prend beaucoup d’espace, c’est pourquoi il faut quand même y aller avec modération et opter  pour des abat-jour impeccables.

2. Les poignées décoratives pour meubles

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Les poignées sont des objets intéressants à se procurer si on retape des meubles ou si l’on veut donner un nouveau look à ceux que l’on possède. Optez pour la qualité et les modèles stylisés. Si vous tombez sur un lot, souvent très peu dispendieux, c’est doublement mieux!

3.  La quincaillerie

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Les  articles de quincaillerie sont toujours pratiques pour les projets de bricolage. Souvent très abordables, on les achète même rouillés. Il peuvent embellir un meuble et lui donner de la personnalité.

4.  Les miroirs biseautés

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Il ne se fait plus beaucoup de miroirs biseautés dans le coin: trop coûteux à produire.  Si vous tombez sur l’un deux, n’hésitez pas. Même si le cadre ne vous plait pas, vous pourrez toujours l’insérer dans un superbe cadre que vous aurez trouvé en brocante!

5. Les cadres

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Les jolis cadres sont une valeur sûre. Il y a tellement de possibilités créatives pour les réutiliser, qu’ils sont rarement un mauvais achat. Sauf s’ils restent au sous-sol durant des années. Assurez-vous d’avoir des projets en tête et laissez-vous aller!

6.  Les coffres

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Les coffres, en plus d’offrir du rangement, sont souvent faciles et plaisants à relooker. Qu’ils soient en bois, métal ou rotin, ils sont une valeur sûre. Au pire vous les utiliserez comme bacs à rangement au lieu de ceux en plastique.

7.  La laine

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Les balles de laines, on saute dessus pour nos projets de macramé, de pompons et autre bricolages. Assez chères en boutique spécialisée, elles sont presque données aux puces.

8.  Les tissus

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Pour recouvrir vos chaises, vos abat-jour, pour en faire des housses de coussins, les tissus en vrac sont une belle ressource à avoir. Assurez-vous qu’ils soient propres que le soleil ne les aient pas délavés. Idéalement, on les lave en arrivant à la maison.

9. Les objets rares

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On peut se laisser séduire par des objets décoratifs qui regorgent en brocante. Par contre, s’assurer qu’on saura quoi en faire et qu’ils soient rares et de bonne qualité. Rien ne sert d’acheter un bibelot à 50 sous s’il vaut 2$ en magasins.

Se faire un regroupement d’objets décoratifs comme sur la photo est déjà un bon point de départ pour les mettre en valeur.

10.  Les coups de coeur

Les coups de cœur sont quand même l’essence des brocantes. Ici, on pose la question: en ai-je vraiment besoin? Si la réponse est non, on se demande alors: si je le laisse là, le regretterai-je? La plupart du temps, la réponse est non. Mais si on pense en rêver la nuit, vaut mieux l’acheter qu’avoir des regrets. Bye bye la discipline!

L’ART DE FAIRE SA VALISE

Je pars pour le Maroc, et ça fait trois jours que je prépare mes valises. Si on me disait à l’improviste : on part ce soir, fais tes bagages, c’est sûr que je me tape une crise d’anxiété! Car si j’ai perfectionné l’art de faire mes valoches (J’ai trouvé ce mot dans le dictionnaire des synonymes pour ne pas répéter le mot valise quinze fois), je n’ai certainement pas atteint le but de les faire en 1 heure!

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Première étape : LA LISTE! Ce que je dois apporter? Je commence  par les vêtements, mais j’y vais de façon vague car je n’arrive pas à me souvenir de tout ce que je range dans mes tiroirs. En tous cas, il fera très chaud le jour et très frais le soir. On oublie le bikini la brosse à dent! C’est beaucoup plus complexe que ça, de nos jours. Je m’assieds devant la télé avec mon  calepin et crayon à la main. Je dresse un première ébauche de ma liste : 2 paires de shorts, une paire de  jeans, une robe, une jupe, 6 t-shirts et/ou camisoles, 2 chandails chauds, des espadrilles, des sandales attachées. Pas de gougounes car nous marcherons dans les parcs nationaux. Puis, mes idées ralentissent. J’attends l’inspiration.  House Hunters International joue sur HGTV. J’en regarde un épisode, puis deux. J’ai une petite faim. Je me prépare des Tostitos faibles en matières grasses avec trempette mexicaine et un bon verre de thé glacé zéro calorie pour compenser. Ah! Oui, ça me revient : il ne faut pas oublier mon passeport et mes trucs photo. J’inscris le tout sur ma liste. Trois épisodes de House Hunters ont maintenant défilé devant mes yeux et le quatrième est une reprise du premier. Assez rêvé d’une maison aux Iles Fidji ou d’un condo à Londres. Je me botte le derrière pour entamer la deuxième étape.

 

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Deuxième étape : l’INVENTAIRE de mes vêtements. Pour savoir ce que j’apporte, il me faut me rappeler ce que j’ai.  Je monte à l’étage. Je commence à fouiller dans ma garde-robe. Je trouve tout de suite la petite robe qu’il me faut pour les journées à 40 degrés. Je l’ai achetée la veille. Y’a rien de plus plate que de prendre des photos sur lesquelles on est habillé avec du linge qu’on portait lors de nos deux précédents voyages! Pour les t-shirts, c’est plus compliqué. Je sors ceux qui seront pratiques, jolis (mais pas les plus beaux au cas où on égare ma valoche, décidément, j’aime ce nouveau mot), pas trop chauds, car rien de plus laid que des ronds de sueurs foncés sur un chandail pâle! J’évite le noir qui serait parfait pour les ronds de sueurs mais qui me feraient suer davantage en attirant les rayons du soleil. Comme j’ai pris quelques kilos cet été, je me mets en tête d’essayer la dizaine que j’ai triée sur le volet.  Les chandails trop moulants, je les mets de côté sur une pile de choses à donner. Taille empire, j’ai l’air enceinte. Les trop dispendieux, je n’ose pas les mettre dans la valise, encore une fois de peur qu’elle ne se fasse voler.  Me reste les t-shirts que j’avais l’été passé en voyage. Pour les shorts, c’est un autre problème. Trop pâles, ils se saliront. Trop court, je crois qu’on voit de la cellulite. J’ai besoin de couleurs foncées, contrairement aux t-shirts. Le problème, c’est qu’à l’essayage, on dirait qu’elles ont rapetissé d’une grandeur. Et malheureusement, cela me fait un petit bourrelet disgracieux  au-dessus de la ceinture. Pas le choix, je dois aller magasiner pour m’en trouver deux paires de neuves.

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Troisième étape : MAGASINAGE.  Première boutique (je ne vous dis pas où mais je vous donne un indice : ce n’est pas chez Laflamme Fourrure), je ne trouve pas de shorts, mais des petits t-shirts pas trop onéreux, pas trop moulants, pas taille empire, pas trop clairs. Deuxième boutique : je trouve ce que je cherche : shorts en jeans une grandeur plus grande que j’aimerais et un bleu marin. J’ai tout ce dont j’ai besoin mais je ne peux me retenir d’arrêter chez Jean Coutu. Je n’aurais pas dû. Un auto-bronzant, une lime à ongle, des shampoings, rince crème, gel à raser en petit formats. Un vernis à ongles couleur de l’été.  Parfait pour le voyage.  Retour à la maison avec arrêt chez Valentine pour me gâter avec un hot-dog et une poutine. Je jure que je me mets à la diète au retour de voyage!

 

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Quatrième étape : RANGEMENT du bordel. À force d’essayer des vêtements, j’ai presque tout sorti de mes garde-robes. Je me mets au ramassage. Tant qu’à y être, je devrais faire des sacs pour les pauvres. Va chercher des sacs, trie les vêtements, en essaye d’autres. Je suis épuisée après deux heures et ma chambre ressemble encore à une scène de crime.  La saucisse Valentine m’a foutu un  mal de tête et je suis écœurée. La tâche me paraissant trop lourde, je prends les trucs qui trainent et les fous sur la plus haute étagère de la penderie (eh oui, encore merci au dico des syno). Je ferai ça en revenant.  C’est The Bachelorette qui joue sur Slice. La célibataire a choisi  4 jeunes hommes sur les 25 qui rivalisaient entre eux pour obtenir son cœur, et elle se fera abandonner par celui des quatre qu’elle aime vraiment.  Je ne peux manquer ça. Le reste ira à demain.

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Cinquième étape : la VALISE! Je repasse tout ce qui y entre, même si c’est complètement inutile. Je roule ensuite mes vêtements en boudins, ce qui rend mon repassage déjà obsolète. Plus pratique quand on fouille dedans que des piles de vêtements qu’on doit défaire pour aller chercher le t-shirt qui se trouve sous la pile.  Trop de vêtements, car je n’ai plus de place pour mes produits de beauté et mon trépied à caméra. Enlève une paire de sous-vêtements pour faire de l’espace. O.k. tout est là.

boite à lunch

Sixième étape : Mon SAC À COSMÉTIQUES. Mon sac à cosmétiques est devenu, avec le temps, une boite à lunch. Le modèle thermos qu’on zippe et où il y a un espace fermé sur le dessus. Le genre de boite à lunch que les enfants apportent à l’école. Raison? C’est grand et imperméable. Mais pas si grand que ça car je dois quand même faire des choix. Les essentiels : mascara, cache-cernes, crème de jour, crème de nuit, savon, shampoing, rince-crème, anti-sudorifique, gel à raser (tous ceux en formats de voyage acheté chez Jean Coutu), rasoir, crème solaire, brosse ronde, vernis à ongle, lime, ciseaux (on ne sait jamais, ça peut servir), épingles, diachylons (c’est sûr que j’en aurai besoin), parfum (ma plus petite bouteille), démaquillant, cure-oreilles, huile pour le corps, après bronzage, huile hydratante pour cheveux secs, mousse à friser, mini fer plat à défriser (pour le toupet). Ma boite à lunch ferme, mais la fermeture éclair menace de fendre. Ça ira comme ça. J’ai l’essentiel!

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Septième étape : MON SAC À ÉPAULE. Il ne doit pas peser plus de 25 livres. J’y mets une paire de short, un t-shirt et une paire de petites culottes (celles que j’avais enlevées de ma valise). Car il m’est arrivé de perdre mes bagages, et laissez-moi vous dire qu’on est malheureux sans vêtements de rechange! Mon appareil photo et ses lentilles sont bien là. Plus rien n’entre dans mon sac à dos.  Je dois remplir ma sacoche. Trop petite. J’en prends une énorme, un fourre-tout gros comme une taie d’oreiller grandeur extra large. J’y rentre une petite couverture pour l’avion où on gèle tout le temps, des bas,  un cache yeux, des bouchons pour les oreilles,  mon passeport, ma tablette IPad, mon porte-monnaie, mon hydratant pour les lèvres. Mon sac est tellement plein que je n’ai plus d’espace pour un rouge à lèvres.  Je crois que J’ai tout ce dont je pourrais avoir besoin.

Dans le fond, j’ai mon passeport et ma carte de crédit. J’ai l’essentiel. Le reste, je pourrai toujours l’acheter là-bas! J