Sorel

3 Bonnes Raisons de Magasiner en Friperie

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La friperie, contrairement aux puces ou organismes de charité, tient des vêtements triés sur le volet. Une bonne friperie s’assure que les vêtements soient propres et n’offre que des morceaux en parfaite condition.
 
Les vêtements proviennent souvent de consignes de clientes qui laissent leurs trucs en boutique et retirent un pourcentage de la vente.
 
Les propriétaires de friperie vont aussi faire la chasse aux aubaines dans les puces et organismes caritatifs. 
 
Les vêtements risquent d’être un peu plus chers qu’aux puces, mais l’expérience de magasinage est assurément plus agréable.
 
1. C’est écologique
 
Quand on regarde l’énorme quantité de vêtements des magasins à grandes surfaces, on se désole de voir tous ces vêtements fabriqués à la tonne à grand coûts écologiques.
 
Par exemple,
     
     « pour un seul T-shirt en coton, il faut 300g de fil de coton. Et pour obtenir 300 grammes de fil de coton il faut produire 1.3 kilos de fibres de coton, ce qui représente 28 arbustes et 14 m² de terre. Le coton américain, génétiquement modifié à 90 %, nécessite des quantités énormes d’eau, pesticides et insecticides. Planté, traité et récolté avec le recours de machines toujours plus perfectionnées limitant le recours à la main d’œuvre au strict minimum.
 
A noter également que le marché mondial du coton est un des plus concurrentiel et inégal. Les grands pays, promoteurs d’une agriculture intensive (Etats-Unis et Chine pour ne pas les mentionner), subventionnent leurs exportations de coton. Les petits pays (Africains en particulier), où subsiste une agriculture familiale, font les frais de ces politiques. » (source: muudana.com)
 
Si vous désirez obtenir plus d’information sur la fabrication d’un t-shirt, du début à la fin. Je vous suggère Planet Money Makes A T-Shirt. Vous ne verrez plus jamais l’achat de vêtements de la même manière.
 
Si vous vous sentez concerné par l’environnement,  le shopping en friperie s’avère une excellente alternative.
 
2. C’est économique
 
 
On se désole souvent de la qualité ou du prix assez coûteux de certains morceaux dans les boutiques traditionnelles.
 
De plus, quand on sait que même pour les lignes de vêtements  haut de gamme, on fait souvent affaire à la Chine, l’Inde ou le Mexique, c’est un peu moins encourageant de se payer le grand luxe. De fait, il est de plus en plus difficile de trouver des fabriquants locaux dans le monde de la mode.
 
Même si c’est souvent plus ardu de trouver des vêtements de designer dans les friperies, c’est possible. On y trouve par contre, des vêtements de qualité à une fraction du prix des boutiques. Il s’agit d’y aller assez fréquemment et de bien chercher.
 
De plus, les propriétaires de friperies font souvent du très bon travail pour dénicher les beaux morceaux qu’ils vous offrent. Ainsi, vous n’avez pas à écumer les puces et sous-sol d’églises pour vos achats.
Il s’agit de trouver les commerçants qui vous offriront cette qualité, et de leur rester fidèles.
 
 
3. C’est chouette!
 
Une visite en friperie peut s’avérer une vraie chasse au trésor. En chinant , j’ai trouvé des vêtements de grande qualité en pure soie, ou des souliers designer italien en cuir.
 
Voici queques unes de mes trouvailles disponibles à la boutique la friperie: Les Rescapés
 
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À force de fouilles, je suis tombée sur ce magnifique top de la grande marque Escada. 100% soie, dans les tons de marine, noir et blanc. Impeccable. Pour le prix que j’ai payé, je peux le revendre à 25$ au lieu des 300$ qu’une boutique régulière en demanderait.
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Une autre belle trouvaille 100% soie. Celle-ci se vend aussi à une fraction du prix de sa réelle valeur, soit à 20$.
 
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Ces jolis souliers italiens sont en vente à 10$ chez Les Rescapés, au lieu des 120$ demandés en boutiques.
 
Alors, vous ai-je convaincues d’aller fureter dans les friperies près de chez vous? Je vous garantis que vous ne le regretterez pas.
 
Si vous avez trouvé de petits trésors de votre côté, montrez-les nous et partagez vos bonnes adresses!
Sophie
Les Rescapés

MES WEEKENDS DANS LES ÎLES

notre terrain au chalet

notre terrain au chalet

Je suis née à Sorel, au Québec,  au confluent de la rivière Richelieu et du fleuve St-Laurent. Comme bien des Sorelois, l’eau a toujours fait partie de mon environnement. Mais je vis en ville. Par contre, j’ai la chance d’aller au chalet, dans les îles de Sorel, à tous les weekends. Le BONHEUR!

Le temps d’une courte croisière de 30 minutes à partir de chez moi sur le traversier Sorel-St-Ignace. Puis un  5minutes de route, et me voilà dans un décor champêtre, au bord du Petit Chenal de l’île Dupas, l’une des 103 îles de l’Archipel du Lac Saint-Pierre. Un pur dépaysement. Me voilà subitement en vacances. Nous ne vivons pas dans un manoir, mais dans une petite maison qui a la chance d’être érigée dans un décor idyllique, rustique, naturel.

Les matins d’été, au réveil, je déguste mon café sur une chaise Adirondack devant le chenal. J’observe les Grands Hérons, le rat d’eau qui semble faire son nid juste à côté de chez nous, les aigrettes blanches. J’écoute le chant des oiseaux .  Mon chum tond le gazon, j’arrose les fleurs.

S’il fait chaud, je vais faire un tour de bateau avec mon capitaine. On explore les îles, tranquillement pas vite.  On admire les arbres géants qui bordent les chenaux, les petites maisons sur pilotis qui s’élèvent çà et là sur quelques iles habitées.

S’il fait très chaud, on s’arrête quelques fois dans la baie de l’Île de Grâce, rendez-vous de multiples vacanciers qui ancrent leur bateau les uns aux autres pour faire la fête. On se baigne, on prend un rosé, et on repart.

vacanciers dans la baie de l'Île de Grâce

vacanciers dans la baie de l’Île de Grâce

Si l’eau est haute, on se rend dans le chenal de la Sauvagesse. Mon préféré. Étroit, difficile d’accès car l’eau y est basse. Comme un jardin secret. On s’y croirait en plein cœur du fleuve Amazone. Crocodiles en moins. Le fait qu’on ne puisse y accéder qu’une ou deux fois par année me le rend encore plus mystique. On y passe lentement, sillonnant le chenal pour éviter les fonds boueux, à travers les herbes longues, qui rejoignent presque les côtés de l’Ile du Milieu et de la Grande Île.

Entrée du Chenal de la Sauvagesse

Entrée du Chenal de la Sauvagesse

Quand on revient, on attache le bateau, et on saute au bout du quai pour un dernier rafraichissement. Le bonheur. Les poissons font des ronds sur l’eau, tout près. On frissonne et on remonte sur la terre ferme. Repus de contentement. Autrefois, il y avait un vignoble juste derrière chez nous. On traversait la rue, on allait jaser avec le proprio et on repartait avec une bouteille qu’on dégustait avec  du fromage, du pain frais, une terrine et des raisins.

Quelques fois, je vais me promener sur le rang St-Isidore, seule avec mon appareil photo et ma musique dans les oreilles. Je m’arrête au gré de mes découvertes pour immortaliser une vieille grange, un dindon, un arbre.

grange typique des îles

grange typique des îles

D’autres jours, on se promène à vélo et on fait le tour de l’Ile St-Ignace. On s’arrête à quelques reprises dans les divers parcs à notre disposition. On observe les vaches brouter, les chiens japper,  les fleurs pousser.

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Puis on ne passe pas une saison sans aller nous promener sur le sentier de la Scribi, juste à côté, vers Berthier. Un beau sentier pédestre avec des observatoires, des ponts et toute une faune intéressante. Il ne se passe pas une journée sans qu’on y voie des hérons ou des canards.

sentier aménagé de la Scribi

sentier aménagé de la Scribi

On reçoit de la visite. Nos amis, nos familles. On les emmène faire un tour de bateau. Ils sont fascinés par la beauté du paysage. On fait du ski nautique. Les enfants adorent. À la tombée du jour, on s’assoit sur le quai, et on admire les couchers de soleil. Le soir, on se fait de grosses bouffes sur le barbecue, des feux sur lesquels on brûle des guimauves. On lance des lanternes chinoises dans le ciel qui semblent s’élever  jusqu’à la lune.

lanterne chinoise

lanterne chinoise

L’hiver, on bourre le poêle et on se réchauffe en observant le paysage se couvrir de neige, le chenal geler et les motoneigistes s’en servir comme d’une autoroute. On part en raquettes et on croise des renards, des chevreuils. On salue des pêcheurs sur la glace. Mon chum rentre du bois dans la maison et je relaxe dans la verrière, toujours fascinée par la beauté du paysage.

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Si nous étions en France, je verrais débarquer dans ce paradis, des dizaines de bus de touristes ou de bateaux de croisières. Mais on est au Québec, dans nos îles, protégées et encore presqu’inconnues du monde, malgré qu’elles fassent partie du Patrimoine Mondial de l’Unesco. Et c’est tant mieux. Pas qu’on n’est pas accueillants, au contraire, mais la protection de ce territoire m’importe plus que l’attrait touristique qu’il pourrait devenir avec la pollution et la destruction qu’une masse touristique importante implique.  Par contre, des fois je me dis qu’on devrait s’ouvrir un gîte et faire profiter le plus de monde possible de ce petit coin de paradis.  Ha! Non, finalement, on est trop bien, seuls au monde avec nos îles.

Voici un diaporama de quelques autres photographies de mon coin de paradis.

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POUR EN SAVOIR PLUS

TOURISME ÎLES DE SOREL