Êtes-vous incompétent? Interprétation des résultats


débordé

Vous avez répondu  aux questions du test « Êtes-vous incompétent? ». Il est maintenant temps d’analyser vos réponses.

1-Il vous arrive souvent d’avoir recours à vos collègues pour vous démerder, mais vous offrez rarement votre aide en retour.

Si vous avez répondu oui à cette question, il serait intéressant de comprendre pourquoi vous devez vous fier à vos collègues pour effectuer votre travail. Si vous débutez dans le métier, c’est tout à fait normal, par contre, si vous avez de l’expérience, il serait dans l’ordre des choses que vous fassiez montre d’autonomie. Peut-être êtes-vous dépassé par les nouvelles technologies ou les avancées dans votre domaine.

QUOI FAIRE? À chaque fois que vous demandez de l’aide, proposez votre aide en retour à la personne qui vous prête main-forte, dans un domaine où vous êtes plus à l’aise. Ainsi, votre collègue aura plus tendance à vouloir vous aider à nouveau lorsque la situation se représentera parce qu’il saura que vous avez quelque chose à lui offrir et que vous n’abusez pas de la situation. Pensez à suivre une formation qui vous aidera à intégrer les changements de l’industrie.

2-Vous vous sauvez souvent de tâches plus lourdes car le patron a tendance à cibler les personnes les plus autonomes lorsqu’il doit déléguer. D’autres personnes que vous ont, par conséquence, plus de dossiers complexes à traiter;

Encore une fois, si vous commencez dans le métier, il est normal que vous en ayez plein vos baskets avec votre tâche de base. Un patron s’attend donc à ce que vous ne vous impliquiez pas davantage et débordier de votre cadre de travail. Par contre, plus vous êtes expérimenté, plus vous devriez être en mesure de participer aux décisions de l’entreprise ou à offrir vous services dans différents comités.

QUOI FAIRE? Proposez vos services dans un dossier où vous vous sentez à l’aise. Vos collègues et patron verront que vous avez à cœur de vous impliquer. Ce sera toujours mieux que de vous faire imposer un dossier où vous ne vous sentez pas en maitrise de la situation. Cela ajouter également une nouvelle corde à votre arc.

pause

3- Vous avez souvent du temps libre au travail. Vous  ne voyez pas le travail à accomplir si personne ne vous en fait mention.  On doit vous pointer les tâches à effectuer. Ou à l’inverse, vous affichez un air dépassé en lançant haut et fort que vous êtes dans le jus, meaning, ne m’en demandez pas plus. C’est ainsi que vos collègues se retrouvent souvent à effectuer des tâches qui vous reviennent. Vous espérez que les problèmes disparaissent par eux-mêmes si vous ne vous en  occupez  pas. Règle générale, un collègue plus fougueux finira par en avoir marre et règlera le problème à votre place.

Si vous avez trop de temps libre à votre travail, c’est soit que votre poste ne vous convient pas car vous réussissez à accomplir vos tâches rapidement et vous vous tournez les pouces. Un employeur qui vous voit en train de ne rien faire pourra penser que vous êtes paresseux ou que votre tâche n’est pas assez lourde.

QUOI FAIRE? Si vous n’avez rien à faire, offrez vos services à quelqu’un de l’équipe. Par exemple, si vous avez souvent besoin des services de la secrétaire, offrez-lui un peu de temps. Elle en sera heureuse et se fera un plaisir de travailler pour vous.

Si au contraire vous êtes dans le jus et n’avez jamais le temps de terminer votre travail, c’est peut-être que vous en avez trop sur votre assiette. Vous n’êtes pas nécessairement incompétent, juste débordé.

QUOI FAIRE? Parlez-en à vos collègues. Demandez-leur comment ils s’y prennent pour y arriver. Ils seront heureux de partager leur expertise, surtout que ça leur évitera de terminer le travail à votre place. Si cela ne suffit pas, rencontrez votre supérieur et expliquez-lui ce que vous faites et ce qui ne fonctionne pas pour vous. Un patron qui verra que vous êtes conscient de la situation devrait pouvoir vous aider et sera heureux que vous preniez l’initiative. Par contre, ne lisez pas le Journal de Montréal devant lui pour aller vous plaindre ensuite que vous manquez de temps. Sa réaction pourrait se retourner contre vous.

Si vous faites face à un problème que vous ne savez comment régler, ne l’ignorez surtout pas. On s’en rendra compte. Consultez vos collègues et demandez de l’aide si nécessaire.

4- Un supérieur vous a déjà  indiqué que vous pourriez vous réorienter. Un gros drapeau rouge qu’on agite en espérant que vous comprendrez le message. Ou encore, on vous dit qu’on vous verrait bien comme herboriste, alors que vous êtes entrepreneur en pompe funèbre.

Si on vous dit que vous seriez bon dans un autre domaine que celui dans lequel vous travaillez, soit vous avez plusieurs atouts, soit on essaie de vous dire que vous auriez avantage à vous réorienter.

QUOI FAIRE? Posez-vous des questions : Suis-je un atout pour l’entreprise? Est-ce que je m’accomplis dans mon travail? Serais-je meilleur dans un autre domaine? Demandez à votre patron ce qu’il pense de votre rendement. S’il est franc, vous aurez votre réponse. Et si vous avez envie d’autre chose, ne quittez  pas votre travail sur un coup de tête à moins que vous en ayez les moyens, mais profitez-en pour suivre une formation dans un domaine qui vous passionne. Quand vous en aurez assez de votre situation, vous aurez alors les outils pour changer de vie et vous épanouir dans un métier ou une profession qui vous passionne.

équipe

5- Vous blâmez facilement les autres pour l’échec de votre projet ou de vos tâches. Ce n’est jamais de  votre faute. Par contre, vous vous vantez facilement de la réussite d’un projet, et là, c’est assurément grâce à vous que tout fonctionne comme sur des roulettes.

Si c’est le cas, soit vous ne voyez pas vos faiblesses, soit vous manquez d’assurance et devez afficher une image positive de vous pour essayer de vous convaincre et de convaincre votre entourage de vos mérites.

QUOI FAIRE? Dites-vous que si vous faites du bon boulot, vous n’avez pas besoin de vous en vanter. On s’en apercevra. Soulignez le succès des autres autour de vous, leur apport dans une réussite. Avouez vos torts lorsque nécessaire. Personne n’aime les gens qui se pètent les bretelles et s’approprient le succès d’une entreprise. Impliquez les autres dans vos réussites. Ainsi, lorsqu’un projet échouera, se sera aussi un résultat d’équipe.

6-On vous offre une prime de départ incongrue dans un contexte financier difficile.

Si c’est le cas, assez rare quand même, posez-vous la question suivante. Est-ce qu’on me donne congé parce que je le mérite ou parce qu’on veut se débarrasser de moi? Est-ce que mon départ est prévu à cause de coupures de postes nécessaires ou réengagera-t-on quelqu’un d’autre pour faire le même travail que moi? Si c’est le cas, vous n’aurez pas le choix de vous réorienter ou de prendre votre retraite.

7-Vous devez fréquemment vous fier sur votre syndicat pour vous défendre.

On s’entend que les syndicats ont apporté d’importantes mesures de protection des employés et sont utiles dans l’environnement du travail. Cependant, si vous occupez votre délégué plus souvent qu’à votre tour, posez-vous des questions.

QUOI FAIRE? Avant de faire appel à votre syndicat, rencontrez votre patron. Bien sûr, si vous vivez du harcèlement de sa part, il ne vous aidera pas, mais sinon, il pourra travailler avec vous à solutionner un problème. Si vous passez directement par le syndicat à chaque fois que vous avez un problème, votre supérieur pourra en être offensé et se demander pourquoi vous n’avez pas tenté de régler un problème avec lui directement avant de passer par-dessus lui. Dites-lui franchement que vous voulez discuter avec lui avant de vous adresser à votre syndicat. Il sera toute-ouïe. Sachez que votre syndicat passe 80% de son temps à défendre 20% des employés difficiles ou incompétents, comme toute bonne organisation. Faites-vous partie du 20%?

burnout

8- Vous êtes malheureux au travail. Vous souffrez d’absentéisme. Vous vous rendez compte que vous n’êtes pas à votre place alors vous développez des malaises qui vous forcent à vous absenter. Ou alors, vous faites du présentéisme. Vous êtes présents, vous faites semblant, vous en beurrez épais auprès de votre entourage pour essayer de les convaincre que vous êtes efficaces et très occupés alors que vous procrastinez. Vous êtes donc pris pour travailler doublement à la dernière minute pour mener à bien un projet. Vous avez des problèmes de santé reliés à votre travail : burnout, anxiété.

Si c’est le cas, il est impérieux de prendre du recul. N’ignorez pas ce que votre corps vous dit. Et avant de retourner au travail après un burnout, réfléchissez à ce que vous devez changer. Si vous avez des maux physiques juste à penser à retourner au boulot, et je ne parle pas du blues du lundi matin, c’est que votre travail ne vous convient pas.

9- On se plaint de votre travail et devez être rencontré par votre patron. On vous oblige à suivre des formations, on vous transmet des avis verbaux ou écrits. On doit vous superviser alors que vous êtes expérimenté.

Bien que le marché du travail soit terriblement demandant de nos jours et qu’on fasse tous face à des plaintes injustifiées de temps en temps, si votre patron vous transmet des avis disciplinaires, dites-vous qu’il a sûrement de bonnes raisons de le faire.

QUOI FAIRE? Retroussez vos manches et prenez-vous en main avant qu’il ne soit trop tard. Acceptez la critique lorsqu’elle vous concerne et qu’elle est valide. Évitez la confrontation et les comportements défensifs. Montrez-vous ouvert à la critique et dites-vous que c’est une opportunité de vous améliorer. Avant de vous justifier, prenez un temps de réflexion. Demandez à votre patron les attentes concrètes qu’il a envers vous et attelez-vous pour arriver à y répondre avec efficacité. À cette étape, il en revient à vous de faire vos preuves.

10-On vous congédie!

Si c’est le cas, vous devez vous demander si vous allez offrir vos services dans un poste similaire ailleurs ou si vous devez vous réorienter. Après avoir fait le deuil de votre emploi, servez-vous de cette expérience comme d’une opportunité à évoluer vers autre chose où vous excellerez. Vous n’y pouvez plus rien de toute façon. Un congédiement n’est pas toujours signe d’incompétence. L’économie et l’industrie sont souvent responsables des coupures de postes qui n’ont rien à voir avec la compétence de l’employé.

 

Enfin, dites-vous qu’on a tous des forces et des défis. Trouvez vos forces et servez-vous en. Quant aux défis, faites-y face. Suivez des formations, des perfectionnements, lisez.

 

 

 

Un commentaire

Laisser un commentaire