LES RESCAPÉS

Création et relooking de meubles et décorations

À 20 ans, en appartement et presque sans le sou, je me suis mise à retaper des meubles seconde main, plus par nécessité qu’autre chose.

Puis, il y a 5 ans, je m’y suis remise par pur plaisir. J’ai commencé à créer des tables valises. Un meuble n’attendait pas l’autre et ma maison fut bientôt un peu trop pleine de meubles jolis. J’ai alors commencé à les vendre. Si bien que j’ai fini par loué un espace dans un local commercial, et un an plus tard, j’ouvrais ma boutique: Les Rescapés.

J’ai eu pignon sur rue pendant 4 ans, mais j’ai dû mettre fin à cette belle aventure puisque mon emploi régulier ne me permettait plus de conjuguer ces deux aspects de ma vie.

Je vend maintenant via ma page facebook, Les Rescapés, de chez moi, et je continue à retaper et créer dans mes temps libres.

Voici quelques-une de mes premières créations de tables valises, une de mes marques de commerce. Vieilles valises, pieds de cendriers, pattes de chaises ont été réutilisés pour créer de jolies pièces.

Transformez votre t-shirt préféré en oeuvre d’art!

IMG_1527

Qui n’a pas un t-shirt préféré qu’on a porté mais qui ne fait plus? Ou encore un vêtement de bébé  qui vous rappelle de bons souvenirs? Vous pourrez maintenant l’avoir sous les yeux sans le porter, en le transformant en décoration murale!

Le bricolage vous prendra entre 30 minutes et 2 heures, dépendamment de ce que vous désirez faire.

Vous aurez besoin de ceci:

Un t-shirt, un cadre, un fond cartonné, une vitre, de la colle en vaporisateur, des attaches pour cadres , des petits clous de finition et du fil de métal.

Étape 1: Nettoyage

Si votre t-shirt a besoin d’un lavage avant son encadrement, c’est le temps de le faire. S’assurer d’enlever les mousses et poussières qui pourraient se retrouver dessus.

Nettoyer la vitre des deux côtés. La vitre est importante pour mettre en valeur votre tissus. Elle créera un effet d’oeuvre d’art que vous ne retrouverez pas si vous n’en poser pas une.

Nettoyer le cadre avec du TSP ou un dégraisseur si vous devez le peindre.

Étape 2: Préparation

Découper le t-shirt (ou tout autre tissus) en vous assurant qu’il sera assez large pour couvrir le fond cartonné du cadre. Si le cadre n’avait pas de fond, en découper un dans du carton rigide.

Repeindre le cadre si désiré. J’ai repeint le mien avec de la peinture à cadrage résistante et lavable.

Étape 3: Assemblage

Enduire le fond cartonné avec la colle en vaporisateur dans un endroit bien aéré. Étendre le t-shirt dessus en évitant les plis et en vous assurant qu’il couvre bien toute la surface.

69512

ATTENTION: Le côté visible du t-shirt ne doit pas toucher à la colle, sans quoi il restera taché.

Une fois le t-shirt collé et bien tendu, poser la vitre sur le cadre, le carton ensuite, et fixer le tout au cadre avec des clous à finition. Pour ma part, j’ai ajouté un autre carton pour solidifier le tout et obtenir une plus belle finition. Visser enfin les attaches à cadre et passer le fil de métal. Voilà, il ne vous reste qu’à l’exposer!

IMG_1520.JPG

Voilà le résultat final pour mon t-shirt préféré! Montrez-moi le vôtre!

IMG_1527.JPG

Le Spa Natur’Eau, à découvrir!

Natur'Eau Spa, à Mandeville

Fervente amoureuse des spas et centres de détente, je voulais, cet été, découvrir une nouvelle destination près de chez moi.

Je me suis lancée sur internet, à la recherche de la perle rare qui offrirait dépaysement et hébergement.  Puis, je suis tombée sur le Natur’Eau, à Mandeville, dans Lanaudière.  Seulement 5 commentaires sur Trip Advisor.  Pas très connu comparativement au Baluchon ou à l’Estérel, mais j’avais envie d’inconnu, alors j’y suis allée. Et je ne regrette rien! L’endroit est définitivement un secret trop bien gardé.

En pleine nature, au cœur des montagnes et des bois, l’effet dépaysement nous frappe dès notre arrivée. Le grand bâtiment, un énorme chalet en bois rond, surplombe les montagnes environnantes.  La propriétaire des lieux nous accueille chaleureusement et nous ouvre les portes de notre chalet.   C’est le luxe  pour deux filles seules,  alors qu’on peut y héberger jusqu’ à 8 personnes.

Le chalet 4*

suite du chalet le chalet intérieur du chalet

Dès notre arrivée, on nous prête une robe de chambre et une bouteille d’eau. Nous essayons les divers bains du spa nordique. Bassins chauds et froids, avec chutes, tourbillon, sauna finlandais, bain turc et salle d’aromathérapie. Se promener d’un bain à l’autre est un réel plaisir. Tout est très propre. Le feu brûle dehors, dans une aire de repos, laissant flotter une odeur de bois fumé très agréable.  Manque seulement l’apparition d’Ovila Pronovost pour l’expérience ultime!

spabca.jpg terrasse et accueil spacca.jpg spadca.jpg spaeca.jpg

Comme nous passons 2 nuitées sur les lieux, nous profitons de notre première soirée au chalet. Un BBQ est à notre disposition, ainsi qu’un foyer extérieur, et bien sûr, une cuisine complète à l’intérieur. C’est le calme plat, mis à part les moustiques, qui eux, ne nous laissent aucun répit. Nous sommes en plein bois, après tout.

Au deuxième jour, je reçois trois soins que j’ai choisis. Les salles sont simples mais très propres, et le personnel courtois. Je me délecte avec l’ « enveloppement corporel et exfoliation », tandis que ma comparse savoure le massage aux ballots d’herbes chaudes. On finit ça par une pédicure pour notre retour en ville.

Ces deux jours ont bien valu une semaine de vacances. Dépaysement, repos, plaisir des sens, tout y est pour un séjour mémorable.  Les prix sont compétitifs et il y a des activités à faire  aux alentours, pour ceux qui sont fans de plein air. Les chutes du Calvaire ne sont d’ailleurs qu’à 10km du spa. Il faut absolument que j’y  retourne en automne  ou en hiver, en espérant que vous n’aurez pas déjà réservé le chalet!

Pour plus d’informations, visitez le lien: http://www.natureau.com/

Hommage aux Femmes et aux Hommes qui les Aiment

Je suis chanceuse d’être une femme vivant au Québec à cette époque-ci. Il m’arrive parfois de me surprendre à imaginer ce que serait ma vie si j’étais née ailleurs, ou tout simplement à une autre époque.

Ma grand-mère maternelle, une femme intelligente, a dû quitter l’école très tôt. Elle qui aurait voulu devenir institutrice n’a jamais pu réaliser son rêve.  Ce sont plutôt ses filles qui l’ont réalisé pour elle. C’était au Québec, il y a de ça deux générations.  Aujourd’hui, personne ne penserait qu’une petite fille doive quitter l’école après sa troisième année. Pas au Québec.

Pour ma part, j’ai eu la chance extraordinaire d’avoir deux parents progressistes, sortis des griffes de la religion catholique,  qui ne tenaient  pas tant que ça à ce que je me marie et fasse des enfants, mais qui m’ont poussée à faire de hautes études et à acquérir mon indépendance financière. Je ne les remercierai jamais assez.  Avoir un père et une mère qui croient en ton potentiel c’est te voir pousser des ailes. Il m’est difficile d’imaginer que des pères et des mères, ici comme ailleurs, empêchent leur fille de s’épanouir. Et pourtant!

Je travaille dans une école où il m’arrive encore trop souvent de rencontrer des parents, des mères le plus souvent, qui sont coincées dans un cycle de violence et de pauvreté et qui maintient  leur enfant dans un quotidien malsain. Des femmes qui me supplient de ne pas parler au père des problèmes de leurs enfants par peur de violence familiale. Des mères qui malgré leur désir de voir leurs enfants s’épanouir, leur  réserve le même sort. Raison majeure? La dépendance financière. Elles sont démunies, ont peu de scolarité et sont prisonnières de leur situation. Le cycle de la dépendance se poursuit.

Tandis qu’on se plaint encore ici, au Québec, qu’à peine .1% des élus municipaux sont des femmes et que seulement 30% de femmes siègent à l’Assemblée Nationale, ailleurs, les femmes luttent tout simplement pour leur survie.

Une femme est encore violée à toutes les minutes dans le monde et chaque seconde, une autre est battue. Tandis que vous lirez ce court texte, imaginez que 2 femmes sont en train de se faire  violer et que pas moins de 120 reçoivent coups de poing et coups de pied.

Jusqu’à ce que toutes les petites filles du monde aient le droit de s’épanouir, d’aller à l’école, de réaliser leurs rêves de ne pas être violées, battues, brûlées, lapidées,   la lutte pour l’égalité des hommes et des  femmes doit se poursuivre.

Tant que les intégrismes religieux, chrétiens ou islamiques auront le pouvoir sur la raison de l’ Homme, il y aura de l’ouvrage pour la cause féministe. Tant qu’on ne réalisera pas que la Femme, c’est la vie, tout simplement, et que cette vie doit être nourrie, aimée, respectée, il y aura un combat à mener.  Et c’est  avec , à nos côtés, en partenaires égaux, des hommes comme nos pères, nos frères, nos conjoints et nos fils que les choses changeront le plus rapidement.

C’est pourquoi, aujourd’hui, je veux rendre hommage à toutes les femmes, et aux hommes qui les aiment.

BOLDUC, COUILLARD, ET LES CITRONS DE L’ÉDUCATION

Le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, s’enfarge dans son jargon médical et ose affirmer que si les bibliothèques scolaires n’achètent pas de nouveaux livres, les élèves n’en mourront pas et ils pourront lire quand même. C’est vrai. On ne peut blâmer monsieur Bolduc de parler de vie ou de mort, lui qui vient du secteur de la santé où tout est question de vie ou de mort. On peut toutefois le corriger. Affirmer qu’avoir de nouveaux livres dans une bibliothèque, ce n’est pas important puisqu’on en a déjà, c’est ne pas connaitre le contenu de nos bibliothèques scolaires. On pourrait l’inviter à venir visiter une bibliothèque de petite école. Il verrait qu’elle est remplie de vieux livres, souvent donnés par des parents, souvent dépassés, souvent abimés. Et on pourrait lui rappeler que la lecture, c’est la base de la réussite scolaire. Et que les élèves qui réussissent, deviennent nos médecins de demain.

Le Premier Ministre Couillard affirme le contraire en disant que les livres, c’est important et que les Commissions scolaires peuvent choisir de couper où elles  veulent. C’est un peu le même discours, au fond. Car les commissions scolaires sont rendues là : couper dans les livres. Quand tout a déjà été coupé, le choix des coupes devient mince, voire même inexistant. Des services ont été abolis, des postes de retraités non remplacés, des subventions dédiées disparaissent. Le Premier Ministère peut bien se targuer de nous laisser couper où l’on veut (mais pas dans les livres, nécessairement). Ainsi, il n’a pas l’odieux de confirmer qu’il coupe dans ceci ou cela, puisque ce sont les gens sur le terrain qui font le sale boulot.

L’ironie, c’est que d’année en année, on nous demande d’ajouter des programmes, selon les sujets chauds du jour. Par exemple, il y a deux ans, on nous a ajouté la mise sur pied d’un programme de lutte contre la violence et l’intimidation. Les argents ont suivi. On a formé des comités, tenu des activités, rédigé des rapports, etc. Puis, les sous n’arrivent plus. Mais la beauté de la chose, c’est qu’on est encore tenus de faire vivre ces programmes. C’est comme si on te forçait à manger du poisson pour ta santé au lieu des beurrées de beurre d’arachide (en te fournissant le budget qui va avec ta nouvelle nutrition), et qu’une fois l’habitude prise, on te retirait les sous, mais on te forçait à continuer ta diète de riche.

Ce sont donc de nombreux programmes qu’on a mis sur pied, et qu’on n’a plus le moyen de financer, mais qu’on doit continuer faire vivre. On presse les citrons. Ce sont les humains qui travaillent sur le terrain qui écopent. Et les jeunes, bien sûr.

Monsieur Bolduc, comme médecin, j’imagine que vous avez eu accès aux livres les plus à jour pour apprendre votre métier. J’imagine que vous aviez accès aux dernières avancées et technologies. Pourquoi les futurs médecins qui ont 5, 6, 7 ans, ne devraient pas avoir les mêmes privilèges, aujourd’hui? Quand 2 médecins, qui ont eu droit à des formations de pointe pour atteindre le niveau requis d’expertise, se mettent à  nous dire que l’on peut faire des miracles avec rien, que tout est important mais qu’il faut couper dans l’essentiel, c’est comme s’ils disaient aux futurs médecin : c’est important de pratiquer une médecine de pointe, mais vous allez apprendre par une médecine de brousse.

Bien sûr, personne ne meurt des coupes en éducation. Et c’est ça le problème. Les effets des coupes ne se font pas sentir sur le champ. L’éducation c’est du long terme et ça n’a pas d’effets concrets directs comme soigner une infection. Mais les effets sont là et causent de nombreux problèmes de société. Si vous voulez un exemple avec lequel vous compatirez, vous, médecins, analysez les congés de maladie du personnel du monde de l’éducation : 98 millions de dollars. 98 millions de dollars envolés parce que qu’entre autres, le personnel est à bout de souffle et se ramasse dans vos hôpitaux.    C’est assez concret, ça? Quand près de la moitié des Commissions scolaires vous demandent l’autorisation de fournir un budget déficitaire, n’est-ce pas un message que du gras, il n’y en a plus depuis belle lurette? Dans quelque temps, les commissions seront tellement pauvres, qu’elles vous supplieront de se fusionner. Vous qui pensiez devoir forcer des fusions, vous aurez enfin accompli votre plan de match : fusionner les c.s. à leur propre demande. Des postes seront naturellement coupés et d’autres citrons pressés.

En effet, messieurs Bolduc et Couillard, personne ne meurt des coupures en Éducation, mais tout le monde en souffre. Un système d’Éducation malade, c’est une société malade.

LE COMPTE À REBOURS DE LA RENTRÉE

bus

S’il y a un moment significatif dans nos vies que nous avons tous en commun, c’est bien la rentrée scolaire. Qui n’a pas vécu cette période de fin d’été qui sonne la fin de la récréation et le retour en classe?

Les petits sont fébriles. Ils ont hâte de savoir qui seront leurs enseignants et de revoir leurs amis. Ils veulent des vêtements neufs et des crayons neufs pour repartir une nouvelle année en neuf!  Ils espèrent que tout ira bien. Peut-être commencent-ils à avoir mal au ventre et à moins bien s’endormir le soir.

Pour les parents, c’est aussi un retour à la normale et à la routine qui approche. Un peu de répit durant le jour, mais les lunchs à préparer, le matériel scolaire à acheter, les vêtements à repasser. Les enfants à calmer, à rassurer, à motiver.  Les devoirs le soir, le quotidien qui reprendra bientôt, mais avant, c’est la ruée vers les magasins.

Les directions travaillent déjà depuis quelques semaines pour s’assurer que tout sera prêt pour le jour J. Les horaires du personnel, le matériel commandé, l’école à nettoyer, les petits trucs à faire réparer. Les budgets à  planifier, les coupures à gérer, les formations à prévoir, les réunions à planifier.

Les secrétaires sont là depuis bien avant. Elles commandent le matériel, préparent les listes d’effets scolaires, les lettres à envoyer aux parents. Elles s’assurent que les dossiers d’élèves sont complets. Elles trient le matériel pédagogique qui arrive à la tonne.

Les enseignants commencent le 25 aout, mais coupent souvent court à leurs vacances, pour ranger leur classe, la décorer, préparer l’arrivée des élèves, revoir le programme et planifier leurs premières semaines de cours. Ils éplucheront les dossiers d’aide de leurs élèves pour savoir qui a un plan d’intervention, qui a besoin de services, et ce qu’on doit faire avec chacun d’eux pour leur assurer une réussite.

Le 25, se sera le brouhaha. Réunions, changements d’écoles, nouvelles inscriptions d’élèves à la dernière minute.  Ils auront trois jours pour tout préparer avant l’arrivée des élèves et des parents. Pas le temps de chômer.

Le personnel du service de garde commence aussi le 25 aout. C’est le temps de tout nettoyer, de ranger, de décorer. Le temps de planifier l’horaire des journées, de revoir les programmes éducatifs.

Le 25, les écoles seront  comme des fourmilières, où tout le monde court partout pour que tout soit fin prêt pour l’accueil des jeunes.  Les concierges sont en demande pour changer des meubles de place, nettoyer les fenêtres, faire le gazon qui a bien poussé durant l’été, enlever les toiles d’araignées qui se sont approprié les lieux.

Les enseignants font la file devant le bureau de la secrétaire. Il manque une clé, une brocheuse, une liste d’élèves. Les directions animent les réunions et voient aux réquisitions pour tout ce qui doit être réparé, posé, installé. Ils accueillent les nouveaux membres du personnel (techniciens, psychologues, psychoéducateurs) qui viendront d’apprendre où ils travailleront cette année.

Et quand sonne la cloche de la rentrée, les jeunes arrivent, tout beaux, et retrouvent leur école comme ils l’avaient laissée en juin. Sans savoir tout le travail que ça aura pris pour que tout semble comme avant. Tout le monde est fébrile. Un grand rassemblement dans la cour d’école, un discours de la direction, et les amis partent en classe, laissant leurs parents inquiets, quelque fois pressés de retourner à leur boulot ou quelques fois soulagés que les vacances finissent. Certains sont émus de voir leur petit entrer en maternelle, d’autres sont contents que leur pré-ado dégage un peu de la maison. Certains élèves ont mal au ventre, nerveux, d’autres sont excités et sautent partout. Quelques-uns se cachent dans les jupes de leur mère. D’autres sont déjà détachés, dans le fond de la cour, avec leurs amis. Il y a beaucoup de papas. Beaucoup plus qu’avant, ce qui est rassurant. Il y a aussi beaucoup d’enfants seuls, sans leurs parents ou grands-parents. C’est un peu triste pour eux. Mais on les repère vite, et on les accompagne et les dirige vers leur enseignant qui en prendront soin toute l’année.

Les enfants entrent en classe, les parents vont payer leur compte scolaire, certains seront heureux de l’enseignant qui prendra en charge leur enfant, d’autres viendront vite se plaindre à la direction qu’ils n’acceptent pas le classement de leur rejeton. Puis, tout le monde repart vaquer à ses occupations.

Et c’est parti! Une autre année commence, sous le thème des superhéros, des dinosaures, des espions ou autre.  Demain déjà, tout sera rentré dans l’ordre, revenu à la normale.

Mais pour l’instant, on vit dans la folie de la rentrée, et le compte à rebours est bien entamé!

LA VIE COMME UNE BALANÇOIRE

Couple Playing on a SwingLa vie, comme une balançoire, ça commence par les parents qui nous poussent pour nous donner de l’élan, ou nous retiennent, quand on en a trop.

C’est l’adrénaline,  le sentiment de liberté, le risque, la quête du bonheur, le défi d’aller toujours plus haut, plus vite. C’est le sentiment d’avoir des ailes. C’est le temps de la récréation, le temps des pulsions. C’est l’euphorie de la montée et le vertige de la descente, grisant et épeurant à la fois.

On peut y jouer seul, mais c’est toujours mieux à deux.  On en tombe, quelquefois,  mais on a la renfourche, invariablement.  Ça virevolte, ça twiste, ça demande de l’énergie, ça brasse, ça secoue.

La vie, comme une balançoire, c’est  aussi des chaines qui nous retiennent au sol.  Des cordes qui nous rattachent à la réalité.  C’est comme un tape-cul qui cogne dur des fois. C’est un jeu parfois dangereux. Ça cause des éraflures.

C’est aussi la balancelle sur le porche ou sous le vieil arbre, où le doux mouvement de va-et-vient calme nos angoisses et remue nos souvenirs. C’est l’effet de pendule, qui rythme le temps qui passe. C’est là où l’on se retrouve, tous les deux, un peu plus vieux, main dans la main, ou seul avec nos souvenirs.

La balançoire, comme la vie, est en perpétuel mouvement. Et lorsqu’elle s’arrête, on sait que  c’est la fin du jeu.

fin du jeu