planète

Covid-19: questions essentielles

Et si la tragédie qui nous secoue tous en ce moment s’avérait un gros avertissement de notre planète Terre? Que devrait-on en comprendre? Quelles leçons pourrions-nous en tirer?

Si la Terre était une personne, je l’imagine en train de nous dire: J’étouffe depuis des siècles. Vous, les humains, abusez de moi, me massacrez, me polluez, me rendez malade. À votre tour maintenant de goûter à votre propre médecine, d’étouffer, de vivre confiné, sans contrôle sur ce qu’il vous arrive et d’avoir peur pour votre survie. Arrêtez votre cirque pendant quelques mois, le temps que moi, je recommence à respirer.

Oui, je crois que c’est ce qu’elle nous dirait la Terre. Mais ce qu’elle ne peut nous dire, elle nous le communique par le biais de catastrophes naturelles, son moyen à elle de se défendre contre notre intrusion barbare et de tirer la sonnette d’alarme.

Ne serait-ce pas encore plus tragique que la tragédie elle-même, que dès que nous nous sortirons de cette crise, nous reprenions nos vies comme si rien ne s’était passé? Une vie effrénée, une course au magasinage, à la consommation maniaque, un retour à la « normale »?

Aurons-nous appris quelque chose, retenu une ou deux leçons? Avons-nous déjà fait des prises de conscience individuelles sur nos valeurs, nos priorités? Aurons-nous saisi que ce n’est pas l’avoir qui prime, c’est l’être et le savoir-être? Aurons-nous pu apprécier une promenade en forêt plus qu’un après-midi au centre commercial? Aurons-nous compris que plus on achète ailleurs, moins on produit ici? Moins on est autonome et plus on dépend des autres?

Aurons-nous compris que pour être heureux, on doit être présent, ici maintenant? Et que pour être heureux, il faut rester connecté aux gens autour de nous. Aurons-nous compris que ne faire qu’un avec la nature est une source de bonheur en elle-même? Aurons-nous commencé à saisir que les réponses à notre bonheur sont en nous et non à l’extérieur de nous? Aurons-nous constaté qu’on a trop de vêtements, de bébelles, de maquillage, d’artifices, de plats Tupperware, d’amis Facebook inconnus?

Aurons-nous appris à apprécier les petits plaisirs de la vie? Apprendre à connaitre son enfant, à jouer avec lui, à découvrir sa créativité. Trouver de nouvelles passions, de nouvelles activités, un nouveau mode de vie plus zen. Prendre le temps de lire un bon roman. Profiter d’un long bain. S’asseoir tranquille au soleil. Regarder littéralement les bourgeons se pointer le bout du nez. Faire le point sur notre vie. Découvrir qu’on a peut-être fait fausse route, ou qu’on est là où on veut vraiment être.

Avons-nous compris, qu’il n’y a pas de races, d’âges, d’étrangers, de différences entre nous tous, et qu’à la base, nous sommes tous des humains avec les mêmes peurs, les mêmes désirs, les mêmes joies et les mêmes peines. Que nous ne sommes qu’une grande chaîne humaine et que le vendeur d’animaux exotiques en chine, qui cherche à nourrir sa famille, a peut-être contribué à propager ce virus, mais que pour lui, c’était une question de survie de vendre ces animaux? Si on a compris cela, on a aussi compris qu’on doit aider son prochain, parce que ce qu’il fait a un effet sur toute la chaîne humaine. Les gestes que nous posons ont aussi des effets sur la chaîne humaine. Quand tu cries après une personne parce que tu juges qu’elle a pris ton stationnement, sais-tu qu’elle a peut-être soigné ta fille à l’hôpital? Qu’elle a peut-être perdu un être cher et qu’elle ne s’est pas rendu compte que tu voulais cette place de stationnement? Quand tu jettes tes gants de plastique par terre, quand tu bouches les conduits avec tes lingettes humides, quand tu fais du braconnage, quand tu achètes sur Amazon, quand tu jettes ton recyclage aux poubelles, quand tu surconsommes, quand tu ridiculises une personne sur les média sociaux, quand tu ne penses qu’à toi et à ton plaisir immédiat, tes gestes ont des répercussions partout. Mes gestes ont des répercussions, nos gestes ont des répercussions.

Par ailleurs, quand tu aides une famille dans le besoin, quand tu partages ta richesse, quand tu partages tes connaissances, que tu partages ton expertise, quand tu souris à un inconnu, quand tu ouvres une porte à une dame, quand tu t’émerveilles devant une rivière, quand tu fais de ton mieux pour être une meilleure personne, quand tu achètes local, quand tu vas porter tes déchets encombrants dans un centre de tri au lieu des les laisser sur le bord du chemin pour qu’ils aillent s’empiler dans des sites d’enfouissement, quand tu fais ton potager et donne des tomates à tes voisins, quand tu appelles la DPJ lorsque tu vois un enfant maltraité au lieu de te dire que ce n’est pas de tes affaires, quand tu appelles ta mère pour autre chose que de lui demander de l’argent, juste pour savoir comment elle va, quand tu encourages ton conjoint, ton enfant au lieu de le critiquer, tes gestes ont aussi des répercussions partout, sur la chaîne humaine.

Alors, que comprendrons-nous de cette crise? Et surtout, que ferons-nous de différent, de mieux, individuellement et collectivement?

Je serais curieuse de savoir quelles sont vos prises de conscience à vous! N’hésitez pas à m’écrire pour continuer la discussion

Les récifs de corail massacrés

 

corail

Imaginez que vous vous retrouvez seul avec 250 bouches à nourrir. 250 petits êtres fragiles et totalement dépendants de vous pour survivre.  Vous vivez de la pêche,  et malheureusement, vos réserves de poissons sont empoisonnées au cyanure ou au mercure. Pour en ajouter,  on dynamite des parties de votre maison. Qu’arriverait-il, croyez-vous? Votre frigo se viderait à une vitesse éclair et vos  enfants mourraient les uns après les autres.

C’est ce qui arrive présentement aux récifs de coraux de nos océans. Bien qu’ils  ne couvrent que 0.1% de la surface des océans, ils sont responsables de la survie de 25% des espèces marines de la planète. Sans eux, les petits organismes ne survivent pas et ne nourrissent  pas les poissons que nous mangeons. Le problème? 10% de tous les coraux de la planète sont déjà morts et 60% des autres sont en danger de mort et risquent de disparaitre d’ici 2050.

Il est déjà trop tard pour les Maldives, les Seychelles, le Sri Lanka, la Tanzanie et le Kenya. *90% des coraux de ces coins du monde sont morts.  La Floride a aussi perdu 44% de ses coraux en 20 ans et les caraïbes, 80%.  C’est une grande catastrophe annoncée pour les poissons comme pour les humains.  Car si les poissons meurent, les hommes qui vivent de la pêche s’appauvrissent et manquent de ressources. Les économies sont en perte d’équilibre et le climat socio-politique en souffre

Comme pour le reste,nous sommes la principale cause du problème, et les victimes à long terme.    Bien que plusieurs pays prennent de plus en plus de mesures pour assurer la survie des coraux, il reste des pays rebelles, qui les détruisent allègrement.

L’industrie de la pêche est certainement un des grands destructeurs dans les pays comme les Philippines, l’Indonésie, et la Chine, bien sûr et  l’Asie du Sud-Est.

Empoisonnement au cyanure

La pêche au cyanure est encore répandue, bien qu’illégale.  C’est d’ailleurs par cette technique d’empoisonnement des poissons que 70 à 90% des poissons d’aquarium sont pêchés.  Si on calcule que 75% des poissons repêchés par cette technique barbare meurent dans les 48 heures, cela fait beaucoup de poissons qui doivent être sacrifiés pour que quelques-uns se retrouvent dans nos aquariums. Sans compter que le cyanure ne tue pas que les poissons, mais toute la faune qu’elle touche, en plus d’être extrêmement nocive pour la santé des pêcheurs, qui pour la plupart, n’ont pas le choix d’effectuer ces tâches ingrates pour survivre.

Les bombes

Vous trouvez cela horrible? Ce n’est rien. D’autres génies ont trouvé des techniques tout aussi barbares. La pêche au dynamitage, par exemple. Ce serait un peu comme chasser les chevreuils à la grenade. Inhumain, extrêmement dévastateur. Mais ça existe. Imaginez que vous pouvez facilement cueillir les poissons morts qui remontent à la surface, mais que les dommages de la bombe sur les fonds marins sont semblables aux effets d’une bombe qui tombe sur un building peuplé de locataires mourant sous sous les décombres.

Imaginez qu’un ami vous invite à la pêche et qu’un fois rendus au milieu du lac, au lieu de lancer sa ligne à l’eau, il sort une grenade et un litre de cyanure. C’est comme ça que se déroule loin de chez nous.

 

La matraque

Il y a aussi la technique  muro-ami,  consistant à cogner sur les coraux avec des bâtons pour faire sortir les organismes et poissons vivant cachés dans les crevasses.  Pas de bombe, pas de cyanure, juste un pêcheur ou un plongeur un bâton qui cogne sur une roche. Pourtant, c’est une des techniques les plus dévastatrices.

Bien sûr, il y a la surpêche, approche souvent légale, mais dévastatrice.

 Le » nettoyage ethnique »

J’appelle le nettoyage ethnique les techniques de chalutage (filet) et de dragage qui remuent ou ramassent les fonds marins  pour ensuite rejeter à la mer ce qui n’est pas désiré. Une étude qui date de 2006 affirme que le chalutage serait la cause de 95% de la destruction des hauts fonds océaniques.

Les mines

Encore plus surprenant, il y a les mines de corail. Oui, on va tout simplement extraire les coraux, morts ou vivants pour en faire des matériaux de constructions, un peu comme on le fait dans des carrières  de pierre.

Il y a également la pollution de l’air qui acidifie les océans ainsi que le réchauffement climatique, ennemi du corail. Il faudrait y consacrer nombres d’articles.

Tous ces crimes sont horribles, en effet.  Mais nous ne sommes pas innocents non plus. Quand on va se faire dorer au soleil dans les Caraïbes , on participe au tourisme de masse, qui contribue à la destruction des coraux. Quand on va plonger dans les coraux, qu’on touche à un corail, qu’on soulève les sédiments par nos mouvements, ou qu’on rapporte un petit « souvenir » de notre plongée, on participe au désastre annoncé. Chaque fois qu’un catamaran lance l’amarre et s’ancre dans une zone de corail, chaque fois qu’un hôtel se construit aux abords d’un récif et rejette ses déchets directement dans la mer, cela participe au désastre. Chaque fois qu’on se met de la crème solaire avant d’aller à l’eau, on participe à la destruction. Chaque fois qu’on achète un bijou fait de corail, une éponge de mer, une étoile de mer et qu’on la ramène en souvenir, on participe peu à peu,  à l’extinction des coraux. Chaque fois qu’on consomme des produits de la mer des pays qui pratiquent la pêche de manière barbare, on participe au désastre.

J’ai moi-même posé nombre de ces gestes, inconsciente des torts que je pouvais causer.

Les bombes, la matraque, l’empoisonnement, on dirait que je décris une guerre. Et malheureusement, c’est une guerre qu’on mène contre notre planète.  Une guerre que nous sommes en train de gagner mais où nous serons tous perdants. Toutes les guerres sont stupides. Celle-ci est la pire car on combat la main qui nous nourrit.

Le boycottage

On peut se sentir coupables, ou s’en foutre,  mais on peut aussi agir. Comme la loi de l’offre et de la demande règne sur notre planète, il n’en tient qu’à nous de boycotter la consommation de produits de la mer qui viennent de la Chine, des Philippines, de l’Indonésie. Moins on en consommera, moins la demande sera haute, plus il y de chance que la production diminue.

J’ai fait le tour de mon armoire juste pour vérifier la provenance de mes produits en conserve. Mauvaise surprise. Mes escargots LELARGE viennent de l’Indonésie. Mon thon SÉLECTION provient de la Thaïlande.  Mea culpa, mais on ne m’y reprendra pas.

La prochaine fois qu’on fait l’épicerie, on lit l’étiquette. Rien de plus simple. La prochaine fois qu’on achète un poisson pour son aquarium, on demande d’où il vient. La prochaine fois qu’on mange un sushi, on s’informe.La prochaine fois qu’on achète des suppléments de calcium, on s’assure qu’ils ne proviennent pas des coraux de pays deviants.  La prochaine fois qu’on achète des huiles de poissons, on regarde l’étiquette.  Car en bout de ligne, nous avons tous des bouches à nourrir. Et nous dépendons des coraux, entre autres, pour y arriver.

On peut aussi soutenir Greenpeace en signant la petition contre CLOVER LEAF pour une pêche du thon respectueuse en cliquant ici: Greenpeace.

Articles en lien avec celui-ci :

Voir ce reportage sur la pêche à la dynamite.

Voir ce court reportage sur la pêche à la cyanure.

Voir le reportage de Greenpeace sur le chalutage des fonds marins

* les statistiques présentées peuvent varier d’une étude à l’autre. Celles-ci proviennent de http://www.panda.org

 

LE COIN NATURE ET BEAUTÉ

Je ne suis pas la plus grande écolo que le monde ait connue, mais comme tout le monde, je me soucie de mon environnement. Dans cette chronique, je partage mes recettes écolos, mon amour de la nature et les dangers qui la guettent.

Aussi dans ces chroniques, des articles pour les filles! Beauté, santé, mode.

 

Lisez les textes:

JE VOUS LANCE UN DÉFI

10 RAISONS DE TRIPPER SUR LE CITRON

4 ÉTAPES POUR OBTENIR UN TEINT TROPICAL

Relevez un défi pour la planète

logo_environnement_ecologie

Voilà qu’en furetant sur le net à la recherche d’une idée de billet pour mon blog, je suis tombée sur un reportage qui raconte les horribles traitements que Sea Word réserve à ses orques en captivité.

Mes recherches m’ont donc menée vers les sites de protection de l’environnement. Je me suis vite aperçue que je pouvais faire une différence en signant des pétitions en ligne. En quelques secondes, ma voix s’ajoutait à celle de milliers de personnes qui veulent que des choses changent en matière d’environnement et d’aide humanitaire.

Et comme ça, je suis devenue cyber-militante. Aujourd’hui, le cyber-militantisme a des impacts concrets sur les décisions prises par les gouvernements et compagnies qui subissent la pression des populations engagées.

Je suis non seulement contente d’avoir fait ma petite part en signant des pétitions, mais je voudrais vous mettre au défi d’en faire autant. J’ai comme objectif de ramasser 500 pétitions, avec votre aide. C’est facile! J’ai préparé les liens sur lesquels vous n’avez qu’à cliquer et signer la pétition déjà préparée.

Une fois que vous aurez signé une pétition, écrivez-moi un commentaire sur ce blog. Dites-nous quelle pétition vous avez signée et proposez d’autres pétitions. Selon le nombre de commentaires reçus, je saurai où nous en sommes rendu. C’est rapide et vous aurez le sentiment de vous impliquer et d’agir pour une bonne cause, sans avoir à dépenser un sou.

Objectif 500! Ensemble, on peut y arriver!

 

vision mondiale

Geneviève Borne est marraine de cette pétition qui tente de stopper l’exploitation des enfants. Cliquez ici pour participer.

http://contrelexploitationdesenfants.ca

 

logo greenpeace

Green Peace offre plusieurs pétitions à signer. Sauvons l’Arctique, Non au pipeline des sables bitumineux, Défendons la Forêt, Écrivez à Clover Leaf. Pour une de ces causes, cliquez ici.

http://www.greenpeace.org/canada/fr/a-vous-d-agir/Cyber-activisme/

 

avaaz

Sauvez la destruction de l’ Amazonie en cliquant ici.

http://www.avaaz.org/fr/save_the_amazon_b/?cl=1227410899&v=9957

 

Abolissons la pauvreté au Canada et dans le monde. Cliquez ici.

http://www.abolissonslapauvrete.ca/

 

Plantons pour la planète, par la fondation Yves Rochers. Quand vous commandez les produits Yves Rocher qui ont un pictogramme d’arbre, vous contribuez à la plantation d’un arbre. 35 millions d’arbres ont déjà été plantés grâce à ce programme. L’objectif est d’en planter 50 millions.

champoing bio

http://www.yvesrocher.ca/control/tribuplanteurs/?setLocale=fr_CA

 

équiterre

Équiterre nous invite à signer une pétition contre l’exploitation des sables bitumineux. Cliquez ici.

http://www.cauzio.org/groupe-non-sb/non-sables-bitumineux#action

 

avaaz

Avaaz, un des sites les plus influents avec 35 millions de membres, nous invite à signer une pétition sur le gaz de schiste. Beaucoup d’autres pétitions peuvent être signées sur ce site.

https://secure.avaaz.org/fr/petition/NON_a_la_destruction_de_notre_solNON_AU_GAZ_DE_SCHISTE/