réflexion

LA VIE COMME UNE BALANÇOIRE

Couple Playing on a SwingLa vie, comme une balançoire, ça commence par les parents qui nous poussent pour nous donner de l’élan, ou nous retiennent, quand on en a trop.

C’est l’adrénaline,  le sentiment de liberté, le risque, la quête du bonheur, le défi d’aller toujours plus haut, plus vite. C’est le sentiment d’avoir des ailes. C’est le temps de la récréation, le temps des pulsions. C’est l’euphorie de la montée et le vertige de la descente, grisant et épeurant à la fois.

On peut y jouer seul, mais c’est toujours mieux à deux.  On en tombe, quelquefois,  mais on a la renfourche, invariablement.  Ça virevolte, ça twiste, ça demande de l’énergie, ça brasse, ça secoue.

La vie, comme une balançoire, c’est  aussi des chaines qui nous retiennent au sol.  Des cordes qui nous rattachent à la réalité.  C’est comme un tape-cul qui cogne dur des fois. C’est un jeu parfois dangereux. Ça cause des éraflures.

C’est aussi la balancelle sur le porche ou sous le vieil arbre, où le doux mouvement de va-et-vient calme nos angoisses et remue nos souvenirs. C’est l’effet de pendule, qui rythme le temps qui passe. C’est là où l’on se retrouve, tous les deux, un peu plus vieux, main dans la main, ou seul avec nos souvenirs.

La balançoire, comme la vie, est en perpétuel mouvement. Et lorsqu’elle s’arrête, on sait que  c’est la fin du jeu.

fin du jeu

CONFIDENCES

On a tous des états d’âmes, des tranches de vies ou des anecdotes à partager. Ce sont parfois de petits moments de notre vie qui refont surface. Nous font sourire ou pleurer. On en cache plusieurs, mais ici j’en partage quelques uns avec vous. En espérant que vous y retrouverez un peu de vous.

Je vous propose de lire:

La Vie, Comme une Balançoire

Ordinaire ou Extraordinaire

Les Égos Ratatinés

La fois où j’ai été intimidée

Le Bonheur

Comment la photographie a changé ma vie

Mon Démon, l’Anxiété

Le Bonheur

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image: Sophie Vigneault, tous droits réservés

Le bonheur, c’est r’trouver sa route après avoir erré. Le bonheur, ça s’fout de toé des fois, pis ça t’rend visite à l’improviste, quand tu l’attends pus. Ça t’ fait tanguer, ça t’étourdit. Ça t’donne le goût de rire pis d’pleurer en même temps.

Le bonheur, c’est ton père qui t’montre à pédaler, ta mère qui vient t’border. Le bonheur c’est trouver une piasse dans la poche d’un vieux jeans. C’est un A+ sur un examen. C’est p’t-être aussi un C quand tu pensais avoir D. C’t’un compliment qui m’ fait du bien parce qu’y vient d’toé. C’est « Manon love Marcel » gravé sur un vieux tronc d’arbre. C’t’un après-bal des finissants.

Le bonheur, c’t’un pèlerinage, une marche dans l’bois. Un long voyage ou un p’tit sentier pas loin d’chez vous. Ça t’coupe le souffle mais ça t’oxygène. Des fois c’t’un marathon, des fois c’t’un sprint. Ça t’donne le goût de pousser une porte pour voir ce qu’y s’cache d’l’autre bord.

Le bonheur, c’t’un parfum de lilas qui dure pas long. C’est l’odeur du pain chaud qu’on sort du four. C’t’un smoked meat sur la « main » ou d’la crème glacée su’l bout du nez. C’t’un sucre à crème. Pis crisse que c’est bon!

Le bonheur, C’t’une bataille d’oreillers, des rires qui s’échappent des ruelles. C’est prendre la plume, dessiner des cœurs, griffonner des Je T’aime. C’est niaiseux d’même.  C’est un « Crazy Carpet » qui t’fait perdre ta tuque. C’est pogner un poisson pis le r’mettre à l’eau. C’est d’rentrer dans sa robe de mariée après avoir eu deux bébés.

Le bonheur c’est caché en d’sous d’une roche qu’on soulève. C’est une main tendue que tu peux agripper. C’t’une lanterne chinoise lancée du bout du quai. C’est jouer d’la cuiller, dire des conneries. Ça zéro calorie, le bonheur. Le bonheur, c’est juste de vivre un jour de plus. C’est Juste ça. C’est tout’. Le bonheur, y vient mais y reste pas longtemps. Faque tu l’prends su’l pouce quand y passe. Pis tu y dis merci.

Partagez vos petits et grands bonheurs avec nous!