photographie

5 astuces pour faire de meilleures photos

Que nous fassions des photos simplement pour immortaliser des moments importants de notre vie ou comme passe-temps, il est facile de réaliser facilement de meilleures images. Voici 5 trucs faciles pour débuter.

 

1- Ne pas centrer!

Pour un paysage, mettez l’horizon aux deux tiers supérieurs ou inférieurs de l’image pour plus d’originalité. On a tendance à centrer notre sujet, à centrer l’horizon d’un paysage alors que ça devrait être le contraire.

Coucher de soleil sur l'Île Dupas

Coucher de soleil sur l’Île Dupas

 

2- Éviter le soleil de midi

À cause de la luminosité trop violente, une photo prise au soleil peut s’avérer être surexposée. Elle perd ainsi des détails. Placez votre sujet à l’ombre ou assurez-vous que le soleil n’est pas directement derrière le sujet. On évite de photographier le soleil de face.

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3-Changez de points de vue.

Demandez à votre sujet de se tourner aux trois-quarts. Les portrait s de face  font paraitre les gens plus gros.  Encore une fois, on aura tendance à se positionner face au sujet qu’on veut prendre en photo. Pour plus de fantaisie, placez-vous au dessus de la personne en montant quelques marches ou sur un escabeau. Votre sujet pris en plongé aura l’air plus vulnérable. Pris en contre plongé,  (vous vous placez à genou devant une personne debout, par exemple)  la personne plus haute que vous aura l’air  toute-puissante. Remarquez que mon sujet est décentré.

Cowgirl

Cowgirl

 

4-Ajoutez des accessoires

Votre garçon aime jouer au baseball? Prenez-le en photo avec un gant de baseball et une balle qu’il pourra lancer. Cela donnera de la vie à votre image. Votre ami est musicien? Placez-lui une guitare entre les mains. L’image aura une histoire à raconter. Sur l’image plus bas, nous étions sur un rail de chemin de fer. Il me semblait intéressant de jouer avec le concept du voyage avec une valise.

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5-Partez du plus loin au plus proche.

Une scène peut-être belle de loin comme de proche. Pour une même situation, commencez par prendre une photo plein pied et zoomez sur un sujet de la scène de plus en plus pour arriver jusqu’au gros plan. Vous aurez une multitude de prises de vues avec une seule situation. Pour un paysage, incluez un objet dans l’image. Cela donnera une idée de grandeur à celui qui regarde l’image.

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MES WEEKENDS DANS LES ÎLES

notre terrain au chalet

notre terrain au chalet

Je suis née à Sorel, au Québec,  au confluent de la rivière Richelieu et du fleuve St-Laurent. Comme bien des Sorelois, l’eau a toujours fait partie de mon environnement. Mais je vis en ville. Par contre, j’ai la chance d’aller au chalet, dans les îles de Sorel, à tous les weekends. Le BONHEUR!

Le temps d’une courte croisière de 30 minutes à partir de chez moi sur le traversier Sorel-St-Ignace. Puis un  5minutes de route, et me voilà dans un décor champêtre, au bord du Petit Chenal de l’île Dupas, l’une des 103 îles de l’Archipel du Lac Saint-Pierre. Un pur dépaysement. Me voilà subitement en vacances. Nous ne vivons pas dans un manoir, mais dans une petite maison qui a la chance d’être érigée dans un décor idyllique, rustique, naturel.

Les matins d’été, au réveil, je déguste mon café sur une chaise Adirondack devant le chenal. J’observe les Grands Hérons, le rat d’eau qui semble faire son nid juste à côté de chez nous, les aigrettes blanches. J’écoute le chant des oiseaux .  Mon chum tond le gazon, j’arrose les fleurs.

S’il fait chaud, je vais faire un tour de bateau avec mon capitaine. On explore les îles, tranquillement pas vite.  On admire les arbres géants qui bordent les chenaux, les petites maisons sur pilotis qui s’élèvent çà et là sur quelques iles habitées.

S’il fait très chaud, on s’arrête quelques fois dans la baie de l’Île de Grâce, rendez-vous de multiples vacanciers qui ancrent leur bateau les uns aux autres pour faire la fête. On se baigne, on prend un rosé, et on repart.

vacanciers dans la baie de l'Île de Grâce

vacanciers dans la baie de l’Île de Grâce

Si l’eau est haute, on se rend dans le chenal de la Sauvagesse. Mon préféré. Étroit, difficile d’accès car l’eau y est basse. Comme un jardin secret. On s’y croirait en plein cœur du fleuve Amazone. Crocodiles en moins. Le fait qu’on ne puisse y accéder qu’une ou deux fois par année me le rend encore plus mystique. On y passe lentement, sillonnant le chenal pour éviter les fonds boueux, à travers les herbes longues, qui rejoignent presque les côtés de l’Ile du Milieu et de la Grande Île.

Entrée du Chenal de la Sauvagesse

Entrée du Chenal de la Sauvagesse

Quand on revient, on attache le bateau, et on saute au bout du quai pour un dernier rafraichissement. Le bonheur. Les poissons font des ronds sur l’eau, tout près. On frissonne et on remonte sur la terre ferme. Repus de contentement. Autrefois, il y avait un vignoble juste derrière chez nous. On traversait la rue, on allait jaser avec le proprio et on repartait avec une bouteille qu’on dégustait avec  du fromage, du pain frais, une terrine et des raisins.

Quelques fois, je vais me promener sur le rang St-Isidore, seule avec mon appareil photo et ma musique dans les oreilles. Je m’arrête au gré de mes découvertes pour immortaliser une vieille grange, un dindon, un arbre.

grange typique des îles

grange typique des îles

D’autres jours, on se promène à vélo et on fait le tour de l’Ile St-Ignace. On s’arrête à quelques reprises dans les divers parcs à notre disposition. On observe les vaches brouter, les chiens japper,  les fleurs pousser.

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Puis on ne passe pas une saison sans aller nous promener sur le sentier de la Scribi, juste à côté, vers Berthier. Un beau sentier pédestre avec des observatoires, des ponts et toute une faune intéressante. Il ne se passe pas une journée sans qu’on y voie des hérons ou des canards.

sentier aménagé de la Scribi

sentier aménagé de la Scribi

On reçoit de la visite. Nos amis, nos familles. On les emmène faire un tour de bateau. Ils sont fascinés par la beauté du paysage. On fait du ski nautique. Les enfants adorent. À la tombée du jour, on s’assoit sur le quai, et on admire les couchers de soleil. Le soir, on se fait de grosses bouffes sur le barbecue, des feux sur lesquels on brûle des guimauves. On lance des lanternes chinoises dans le ciel qui semblent s’élever  jusqu’à la lune.

lanterne chinoise

lanterne chinoise

L’hiver, on bourre le poêle et on se réchauffe en observant le paysage se couvrir de neige, le chenal geler et les motoneigistes s’en servir comme d’une autoroute. On part en raquettes et on croise des renards, des chevreuils. On salue des pêcheurs sur la glace. Mon chum rentre du bois dans la maison et je relaxe dans la verrière, toujours fascinée par la beauté du paysage.

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Si nous étions en France, je verrais débarquer dans ce paradis, des dizaines de bus de touristes ou de bateaux de croisières. Mais on est au Québec, dans nos îles, protégées et encore presqu’inconnues du monde, malgré qu’elles fassent partie du Patrimoine Mondial de l’Unesco. Et c’est tant mieux. Pas qu’on n’est pas accueillants, au contraire, mais la protection de ce territoire m’importe plus que l’attrait touristique qu’il pourrait devenir avec la pollution et la destruction qu’une masse touristique importante implique.  Par contre, des fois je me dis qu’on devrait s’ouvrir un gîte et faire profiter le plus de monde possible de ce petit coin de paradis.  Ha! Non, finalement, on est trop bien, seuls au monde avec nos îles.

Voici un diaporama de quelques autres photographies de mon coin de paradis.

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POUR EN SAVOIR PLUS

TOURISME ÎLES DE SOREL

 

 

COMMENT LA PHOTOGRAPHIE A CHANGÉ MA VIE

Moi, en Alaska

Moi, en Alaska

Il y a de ces passions qui façonnent notre quotidien et le rendent agréable. Il y en a qui changent littéralement notre vie. C’est le cas pour moi avec la photographie.

Déjà, petite, j’étais fascinée par les portraits de mes grands-parents qui ornaient le mur du salon de ma grand-mère. En noir et blanc, dans un beau cadre ovale, ils avaient l’air si sérieux, et si jeunes.

Je me souviens avoir été subjuguée par une photo de coucher de soleil trouvée dans une enveloppe kodak. Ces photos gratuites qu’on nous donnait avec le développement d’un film. Je me rappelle l’excitation qui me prenait avant d’ouvrir l’enveloppe pour découvrir les clichés pris par mes parents.

J’étais aussi fascinée par l’appareil Pentax de mon père qui semblait compliqué et surtout, intouchable.

Puis, j’ai commencé à prendre mes propres photos dans la vingtaine, surtout en voyages. Tout d’abord avec un petit Olympus, puis avec des modèles de plus en plus sophistiqués.

Il y a cinq ans, j’ai appris qu’on pouvait vendre nos photos sur des sites internet de banques de photos libres de droits. J’ai tenté ma chance. On me demandait 10 de mes plus belles photos. Si elles étaient acceptées, je pouvais me créer un portfolio et les vendre pour des peanuts. C’est là que j’ai commencé à comprendre ce qui faisait une bonne photo. Le focus, le bruit, la prise de vue, la netteté, le sujet, l’éclairage, tous ces aspects commencèrent à prendre leur importance.

J’ai suivi des cours, me suis renseignée sur le net, perfectionné ma technique. Et tout ce temps, mon regard sur le monde a commencé à changer. Toujours à l’affût d’une photo magique, je regardais les choses du point de vue de la photographe. Je recherchais la beauté d’un visage, d’un paysage, d’un objet. Même le laid a commencé à m’intéresser. Les graffitis, les ruines, les ruelles. J’y trouvais immanquablement quelque chose de beau.

J’ai joué avec les techniques, puis j’ai découvert le côté artistique de la photographie. Les effets spéciaux, les mises en scène, les jeux de lumière. Cinq ans plus tard, j’ai des portfolio d’un millier de photos dans plusieurs compagnies. J’en vends tous les jours pour des sommes ridicules, mais c’est la gratification instantanée. Des designers choisissent mes photos pour leurs articles, leur site web, leurs magazine. Et ça me flatte, je l’avoue. Parce qu’ils ont le choix parmi des millions de photos et qu’ils choisissent parfois les miennes.

Avec la photographie, c’est tout mon regard sur le monde qui a changé. C’est une nouvelle appréciation de la beauté , de l’esthétisme,qui est née. Chaque coucher de soleil est unique quand on prend le temps de l’observer. Chaque visage a sa beauté. Il s’agit de trouver le bon angle, le bon détail, la bonne lumière. Chaque objet a son histoire ou fait remonter en nous notre propre histoire. Un vélo, une fleur, une balançoire, tous ces objets nous rappellent notre enfance, des jours heureux. Font remonter à la surface, des émotions, des souvenirs enfouis.

Pas besoin de voyager loin pour faire de bonnes photos. C’est souvent juste devant nous, chaque jour, qu’on trouve notre inspiration. Il s’agit de sortir marcher et soudainement, les opportunités abondent.

Oui, voir la vie à travers ma lentille a changé ma vision du monde, pour le mieux.

Je vous propose ici quelques-uns des regards que j’ai posé sur ce qui m’entoure.

 

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