souvenirs

10 SIGNES QUE VOUS ÊTES UN ENFANT DES ANNÉES ’70

love is all you need

 

 

1.Vous avez assisté à la naissance du disco en même temps que vous avez appris à faire du patin à roulettes sur l’air de Video Killed the Radio Star.

patin roulettes

 

2.Vous frissonnez encore en revoyant ici les performances parfaites de Nadia Comaneci, votre idole de jeunesse.

nadia

 

3.Vous avez connu les gars qui gardaient leurs paquets de cigarette Players sur l’épaule, le peigne dans la poche de jeans qui voulaient ressembler à John Travolta que vous voyez ici dans Saturday Night Fever danser sur une chanson des Bee Gees, aussi très populaires à l’époque. Pourtant, la seule chorégraphie que vous ayez apprise était celle de YMCA des Village People.

village

 

4.Vous êtes nostalgiques des lave-auto où vous alliez le dimanche avec votre père en regardant les grosses brosses rouges et blanches graffigner l’auto et où l’aventure se terminait mal si votre père avait eu le malheur d’oublier de baisser l’antenne du radio qui grinchait maintenant en permanence.

car wash

 

5.Lors de vos ballades en voiture avec la petite famille, votre père conduisait en buvant sa bière et fumant sa cigarette, pendant que votre mère posait ses pieds sur le « dash ».

auto 1972

 

6. Vous haïssez encore Nellie Oleson de La Petite Maison dans la Prairie. Vous vouliez avoir toute la collection de linge de Nathalie Simard et vivre dans son Village. Votre petit frère était glué devant Albator et Goldorak. Vous avez pleuré pour Démétan la petite grenouille et vous êtes senti fort en regardant Le Petit Castor. Et bien sûr, vous n’oublierez jamais la phrase célèbre de Calimero « C’est vraiment trop injuste! »

nellie nathalie Goldorak albator

 

7.Vous associez encore la couleur orange aux Oraliens. Vous enviez Fanfreluche parce qu’elle faisait la split et vous aviez encore la fibre catholique grâce à l’Évangile en papier.

oralien fanfreluche

8.Vos cours sur la sexualité se sont principalement faits en regardant Bleu Nuit et en feuilletant les Playboy mal cachés de votre père.

playboy

 

9.Vous aviez comme jeux d’échanger des cartes de hockey, de sauter à la corde, jouer au « ciel » , à l’élastique, ou aux billes. Votre plus grand malheur? Vous faire voler votre belle poune. Vous jouiez au au ballon chasseur, aux cowboys et aux indiens.  Vous vous promeniez sur votre bicycle siège banane pas de casque et votre mère ne savait pas toujours où vous étiez. Votre frère s’amusait avec ses Tonka pendant que vous vous amusiez avec Ken et Barbie, principalement pour les faire s’embrasser. Vous aviez un tourne-disque dans une boite. Vous avez donné votre premier baiser en jouant à la bouteille ou à vérité-conséquence.

atari billes ciel  corde 'a sauter diapositive doctor kit evel knievel hockey

 

10.Vous vous êtes déjà chicané avec vos amis, en 76, dans la cour d’école, parce que leurs parents votaient NON et les vôtres votaient OUI

Lévesque

ORDINAIRE OU EXTRAORDINAIRE?

boulot

Il y a des jours où je me sens comme un être ordinaire dans une vie ordinaire. Une fille comme les autres, qui tourne comme un hamster dans sa roue de métro-boulot-dodo. Une fille sur qui on n’écrira jamais de biographie, qui n’aura pas son nom et son pédigrée dans Wikipédia. Une fille qui ne sait même pas faire une sauce à spaghetti. Une fille travaillant en rêvant à des vacances et qui une fois en vacances angoisse en pensant à son retour au travail. Avec une vie ordinaire. Une maison ordinaire, une auto ordinaire. Une vie qui ne fera jamais l’objet d’un film.

incompétent

D’autres fois, je me sens comme un être ordinaire dans une vie extraordinaire. Une fille qui se dit, comment ça se fait que moi, une fille ordinaire, je puisse vivre une vie si extraordinaire? Une carrière établie, un travail bien rémunéré, avec une retraite assurée. Un beau pays, où il n’y a pas de tsunami, de tremblements de terre, où tout semble si sécuritaire. Une vie faite de voyages fabuleux. Une fille qui se dit que si elle était presque partout ailleurs sur la planète, elle en serait réduite à quémander de l’argent, de la nourriture, des permissions à son mari ou à ses frères et qui se demande pourquoi, elle, a tant de chance.

célébrité

Il y a aussi ces jours où je me crois être extraordinaire dans une vie trop ordinaire. Je porte mon rôle de femme ordinaire comme coincée dans une vielle robe trop serrée, délavée et complètement « out » alors que je rêve de paillettes et de haute couture. Une fille qui aurait voulu faire partie d’un cercle de personnalités qui changent le monde. Une fille de la trempe des Fred Pellerin, des Pussy Riot, des Oprah de ce monde. Une fille qui se dit qu’est-ce que je fais ici, dans un coin perdu où rien ne se passe? Une vie où je devrais être écrivaine célèbre au lieu de bloggeuse inconnue.

extraordinaire

Encore d’autres fois, je me sens comme un être extraordinaire dans une vie extraordinaire elle aussi. Une fille pleine de talents, ou de potentiel, qui s’épanouie dans son travail, profite du confort de sa maison. Une fille qui a le luxe de dire non, si ça lui chante. Une fille qui pourra se rappeler tous les souvenirs de voyages qu’elle aura faits durant sa vie, bien au chaud dans une chaise inclinable lorsqu’elle sera vieille. Une vie remplie d’amies fidèles. Avec une famille et des gens qui l’aiment. Une vie que bien des gens envieraient, s’ils en connaissaient l’existence. Une vie, qui, si elle était écrite, serait un roman d’aventures plein de rebondissements.

En fait, j’oscille entre l’ordinaire et l’extraordinaire. Je tangue d’un côté à l’autre. Mais aujourd’hui, je serai extraordinaire dans une vie extraordinaire, parce que je le choisis.