fête

Notre pays, le Québec

Flag_of_Quebec_svg

Québec, terre de nos racines ou terre d’accueil, pays de lacs et de montagnes, traversé par un fleuve majestueux. Territoire des premières nations, qui ont  vécu, bien avant nous, en harmonie avec sa nature. Québec, terre de nos valeureux ancêtres  défricheurs et laboureurs du sol qui nous nourrit encore aujourd’hui.  Parcelle du monde que nos Patriotes ont vaillamment défendue contre l’envahisseur. Domaine de nos grands-parents, bâtisseurs et artisans, menuisiers, ferblantiers, bûcherons, agriculteurs, ou laitiers, qui ont laissé leur marque et ont fait de notre province un endroit où il fait bon vivre. Berceau de nos parents, avides de liberté et d’autonomie.

Le Québec, c’est notre coin de pays à tous, du premier au dernier arrivant. Celui qu’on veut à notre image, dynamique, grand, ouvert sur le monde. C’est le pays de nos amis, venus d’ailleurs y chercher une vie paisible, excitante ou moderne.  C’est l’avenir de nos enfants et  le retour à la nature, généreuse. Un pays où l’eau est reine,  où  l’arbre est roi et où les rivières dansent comme des enfants insouciants.  C’est un pays assez grand pour qu’on puisse tous y avoir sa place, qu’on soit pure laine ou cachemire.

Le Québec, c’est la pêche sur la glace, le Canadien de Montréal, le Château Frontenac, la poutine et la tourtière. C’est une vie rythmée par les saisons. C’est le temps des fraises et des moissons, un  nid douillet habillé de vert ou de blanc. Ça se célèbre dans toutes les langues tant qu’on le fait avec le langage du cœur. C’est un projet d’envergure encore jeune mais déjà solide. C’est notre patrie, notre appartenance. Qu’on la célèbre aujourd’hui ! Une bière à la main, le fleurdelisé dans l’autre, autour d’un feu de joie, au son des chansons gaies.

Bonne St-Jean à tous!

Le Stampede des Cocos de Pâques

paques

Je me demandais pourquoi je parlerais bien de Pâques dans un blogue. Pâques n’est plus. Elle est remplacée par une farce pastelle rose, mauve et jaune, des cocos de plastique avec une bébelle en plastique dedans, du chocolat au lait sur-emballé et des lapins hideux qui auraient besoin de broches pour corriger leurs dents d’en avant.

Mais c’était sans compter sur le Stampede qui a eu lieu à Laval au désormais célèbre Cocothon. Une belle activité prévue ce weekend pour permettre aux familles de se s’amuser dans le parc en participant à la gigantesque chasse aux cocos de Pâques. Enfin, c’était ce qui était planifié par les organisateurs.

Personne n’avait prévu que les parents se transformeraient en véritables hooligans, semblables aux fanatiques du soccer européen qui ont causé des émeutes meurtrières dans les stades de sports en se piétinant. Des parents qui n’ont pas attendu le signal de départ pour se lancer sur le terrain comme s’ils étaient en plein Hunger Games. Des parents qui couraient sans se soucier de leur propre enfant, bousculant les enfants des autres et dérobant les trésors de touts petits.

Hon! Que le petit Jésus doit avoir de la peine qu’on célèbre le jour de sa résurrection  en se bousculant ainsi.  Est-ce que c’est le  carême assidu de 40 jours qui aurait pu avoir un impact important sur leur santé physique et mentale?  C’est vrai que quand il est question de survie, c’est la loi du plus fort qui prévaut. Et s’il faut voler à plus petit que soi pour se nourrir, on le fait. Je blague, les Québécois ne jeûnent pas beaucoup à notre époque. La réponse est ailleurs.

En théorie, on payait un gros 2$ et on passait un agréable moment. En pratique, on a assisté au remous d’une foule incontrôlée et probablement incontrôlable. On aura beau critiquer l’organisation, la Ville et le Protecteur du Citoyen. Les vrais coupables sont les parents qui ont perdu les pédales et succombé `a l’hystérie collective. Rien de bien reluisant comme modèles pour nos jeunes. « Mon enfant n’avait pas de coco, j’ai dû en voler un au p’tit gars d’à côté  pour pas qu’il pleure». C’est le genre de réflexion qu’ils devaient se faire pour s’octroyer le droit de déroger au plus simple des gestes de civilité.

Le pire c’est que certains parents veulent se faire rembourser! Quoi? Ils se plaignent d’avoir perdu du temps en file devant le stand de hot-dog et vont maintenant perdre une demi- journée à chercher où se faire rembourser leur 2 piasses? Dites-moi que je rêve.

Oui, l’organisation aurait dû prévoir la participation de milliers de gens par la vente de billets, mais non, elle n’aurait pas dû s’attendre au manque de civilité de ces petites familles. J’espère que l’an prochain, la Ville organisera une grande messe à l’Église. J’suis assez certaine qu’il n’y aura pas de bousculade aux portes du temple.